La première chute de la couronne a été connue en Espagne à la fin du mois de février. Jusqu’au 9 mars, aucune mesure n’a été envisagée pour atténuer sa propagation. Le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, plus de 100 000 personnes ont encore manifesté dans les rues espagnoles. Un jour plus tard, la nouvelle est parvenue en Espagne : suspension des cours : les crèches, les écoles et les universités restent fermées.
Le télétravail est recommandé, mais tous les citoyens qui ne peuvent pas travailler à domicile sont autorisés à continuer à se rendre sur leur lieu de travail. De grandes entreprises telles que Hennis & Moritz et Inditex ferment tous leurs magasins avec la déclaration d’état d’alerte le 13 mars. Les chaînes de restauration rapide continuent à livrer, mais avec un protocole spécial de livraison sans contact. Seuls les supermarchés, les stations-service, les pharmacies et les bureaux de tabac restent ouverts, mais avec des heures d’ouverture réduites au minimum et des contrôles de sécurité et des règles d’hygiène renforcés.
Les citoyens ne sont désormais autorisés à sortir dans la rue que pour faire des courses, voir un médecin, promener leur chien ou aller travailler. Les autorités fiscales espagnoles réagissent également et introduisent des mesures fiscales : Les délais de paiement peuvent être reportés, les échéances et obligations fiscales habituelles demeurent. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans notre article Mesures fiscales à l’époque du coronavirus en Espagne.
Samedi dernier, le gouvernement a durci les mesures : du 30 mars au 9 avril, toutes les exploitations agricoles qui ne contribuent pas directement à l’approvisionnement ou à la survie de la population fermeront. Les employés continueront à recevoir leur salaire, et les heures perdues seront réintégrées après la levée du règlement. Cette mesure ne s’applique pas aux personnes qui travaillent actuellement dans leur bureau à domicile ni aux employés de l’hôtellerie, de la restauration ou d’autres professions qui devraient demander l’ERTE (Expediente de Regulación Temporal de Empleo). ERTE est actuellement une mesure parrainée par le gouvernement, la réduction du temps de travail avec la réduction de salaire qui en résulte ou la suspension du contrat pour la durée de la situation de crise actuelle.
Les chômeurs, les salariés avec ERTE, les travailleurs à temps réduit et les indépendants qui n’atteignent pas la limite de trois fois l’indicateur de revenu IPREM peuvent demander au gouvernement des microcrédits sans intérêt comme mesures de soutien au loyer. Il s’agit de prévenir les expulsions des logements loués.
Le nombre de cas de corona infectés augmente chaque jour, avec plus de 117 000 cas désormais connus en Espagne. Le gouvernement espagnol est en train de négocier de nouvelles mesures de renforcement et de limitation de la pandémie de corona.
Nous, à Aranda, sommes à votre disposition dans nos bureaux à domicile pour toutes les questions fiscales et de personnel, même en ces temps de tension, et nous espérons que vous resterez en bonne santé.